Neorrealismo de lo periférico: el territorio marginal de Roma desde la mirada nativa de Rossellini

Résumé

Rome est présentée comme une ville à caractère touristique et historique, mise en scène cinématographiquement à partir de la représentation de l'Empire romain ou comme une sorte de ville-musée, un imaginaire auquel le cinéma hollywoodien a apporté une contribution décisive. Dans cette recherche, nous voulons examiner l'autre côté de cette perspective, nous sommes intéressés par la représentation cinématographique de la périphérie dans cette ville. Pour ce faire, nous avons choisi un courant artistique qui prétend refléter le monde de son époque : le néoréalisme italien, qui se concentre sur la vie quotidienne. Notre objet de Notre objet d'étude est le regard filmique natif de Rossellini, réalisateur romain, qui se charge de dépeindre la réalité des espaces et des vies périphériques de Rome touchés par la Seconde Guerre mondiale. Roma, città aperta (1945), Paisà (1946) ou Europa 51 (1952) montrent comment le territoire précaire a été habité et s'approprie un espace mettant en scène les sans-voix et les circonstances de l'occupation fasciste, mais aussi, comme l'explique Bazin, de manière anti-spectaculaire et anti-théâtrale. La Rome des dépossédés de Rossellini est le reflet cristallisé sur l'écran d'un territoire et d'un être humain qui n'existe plus, [...].